Ces plastiques, qui sont susceptibles de terminer dans la nature, sont dangereux pour la biodiversité de notre planète, notamment car ils mettent des centaines d’années à se dégrader.
Afin de s’attaquer à ce problème, les plasturgistes ont choisi de fabriquer des plastiques dits biosourcés, biodégradables et/ou compostables. Ces trois termes désignent des caractéristiques différentes, bien qu’il existe aussi le terme “bioplastique” qui peut désigner les plastiques biosourcés, biodégradables, ou les deux (et là, on vous a perdu… désolée, on n’est pas aussi forts que Fred et Jamy…).
À première vue, ces plastiques représentent une bonne solution, pour sauver nos océans de se noyer dans le plastique, pour éviter que les tortues se retrouvent avec une paille dans le nez ou meurent parce qu’elles ont confondu un sac plastique et une méduse… Alors oui, ça serait top si ces plastiques étaient THE solution, mais malheureusement, ils possèdent des défauts qui ont été vivement critiqués par la Fédération Européenne des Activités de la Dépollution et de l’Environnement :
Quant aux plastiques compostables, seule une minorité peut être transformée dans le compost de votre jardin ; la majorité de ces plastiques est conçue pour être traitée chez des composteurs industriels, y compris le PLA.